Les cyber-violences sont des violences qui se produisent sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux ou via les systèmes de communication de téléphonie mobile. Les outils numériques offrent aux agresseurs les moyens d’agir sous couvert d’une fausse identité (adoption d’un pseudo, usurpation d’identité) ou encore de l’anonymat (création de comptes fantômes). Les épisodes de cyberviolence sont susceptibles de toucher un très large panel de personnes issues de réseaux différents. Elles n’accordent aucune période de répità la victime, dans la mesure où elles sont susceptibles de se poursuivre 24 heures par jour, et peuvent ressurgir à tout moment à cause de la mémoire numérique.
Elles sont difficiles à contrôler ou à faire cesser puisqu’elles sont virtuelles. Elles échappent au contrôle tant des adultes qui voudraient intervenir que d’un-e agresseur-e qui souhaiterait mettre un terme à son agression, ou encore de la victime qui subit cette diffusion sans fin.
Elles sont souvent le prolongement de violences subies dans la vie réelle
Le cyber harcèlement est une agression qui se produit sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux ou via les systèmes de communication de téléphonie mobile ex: sms, mms, vidéo, … Il est pratiqué par une personne ou un groupe et se traduit par : des menaces, insultes, chantages, intimidations et atteintes à la vie privée ou au respect du droit à l’image.
Le fait de liker, partager ou commenter, en général c’est cool... sauf lorsque le contenu est malsain ! Une fois sur internet, les images, vidéos, commentaires peuvent facilement être vu par toutes et tous. Ceci peut amener à une multiplication de réactions négatives et dégradantes, et donc à une multiplication d’auteurs de cyberviolences. Elles peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé psychologique et physique de la personne victime. Être victime en ligne augmente le risque de l’être hors ligne, et vice versa.
En France la loi réprime la diffusion sans consentement de toutes images ou paroles à caractère sexuel, jusqu’à 2 années de prison et 60 000 euros d’amende.
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